Historique

Lundi 31 mars 2014

MERCI

Veronique Galliot et toute l'équipe Vivre Ici remercient tous les électeurs de Clohars-Carnoët qui leur ont fait confiance. Vous représentez la moitié des habitants et c'est considérable. Nous saurons vous représenter, faire avancer le débat et nous préparer pour les prochaines échéances, en 2020.
Nous nous retrouverons très bientôt d'ici-là.



Jeudi 20 mars 2014


UNE VÉRITABLE POLITIQUE COMMUNALE DU LOGEMENT POUR TOUS, PAR DES PROJETS PORTÉS PAR DES OPÉRATEURS EXTÉRIEURS


À nos yeux, le logement est une priorité. Celles et ceux qui le souhaitent doivent trouver dans la commune de Clohars-Carnoët un logement adapté à leurs besoins (personnes seules, jeunes ou âgées, familles monoparentales, familles avec ou sans enfant, primo-accédants, personnes revenant vivre à Clohars).

Pour concevoir cet habitat, il semble important de :
-         prévoir des logements adaptés à la diversité des situations (surfaces, aménagements) ;
-         faciliter la mixité sociale pour améliorer la qualité de l’accueil et la vie quotidienne  des nouveaux arrivants.

Pour le construire, deux écueils sont à éviter :
-         une approche totalement libérale qui laisserait les promoteurs entièrement libres de leurs projets ;
-         une approche totalement dirigiste qui ne laisserait aucune liberté de choix.

De nombreuses données sont à prendre en considération pour mener terme  tout programme de logement :
-         d’une part, le coût de l’isolement géographique de Clohars. Notre commune est située en bord de mer et de rivière, assez loin de la voie rapide et de la voie ferrée. Il est évident que ni les solutions de covoiturage, que nous allons développer, ni les transports en commun, encore trop rares, ne peuvent répondre à tous les besoins de déplacement. Il en résulte que les habitants sont contraints de prévoir suffisamment de moyens de locomotion personnels – voitures, motos, etc. – et que cet isolement a un coût qu’il est nécessaire de prendre en compte dans la préparation d’un budget en vue de l’acquisition ou de la location d’un logement à Clohars. C’est pourquoi nous mettons au cœur de nos préoccupations la création de conditions favorables au  développement de l’emploi local,  afin de réduire cette facture de transport générée par l’éloignement des centres économiques et des lieux de travail ;
-         d’autre part, proposer des éco-habitats, respectueux de l’environnement, est une priorité forte. De nombreuses solutions, à la fois agréables à vivre, économiques et écologiques, sont aujourd’hui disponibles qui doivent faire partie de notre réflexion globale ;
-         ensuite, pour éviter d’alourdir le coût global de l’habitat, il est essentiel de ne pas créer de nouveaux équipements publics alors qu’il n’en manque pas et qu’il est donc préférable de les adapter à l’évolution démographique et aux normes en vigueur (écoles, locaux pour les associations, etc.). N’oublions pas que leur implantation actuelle, par pôle, (éducation, petite enfance, jeunesse, sports, etc.) est l’aboutissement  de choix dont la cohérence ne fait pas de doute ;
-         enfin, la prise  en compte du handicap sous toutes ses formes est au cœur de nos préoccupations. Les normes sont désormais à respecter pour toute nouvelle construction, et les équipements publics doivent, dans les meilleurs délais, répondre aux mêmes exigences.

C’est pourquoi nous souhaitons redynamiser notre commune par le maintien et le retour de familles et de jeunes, prioritairement cloharsiens.  Ainsi, s’agit-il  de :

·        reconstituer la réserve foncière ;
·        construire des logements adaptés (prix, type) aux familles et aux jeunes :
o   maisons individuelles en éco-habitat et accession à la propriété abordable ;
o   maisons individuelles et logements collectifs en location sociale pour jeunes salariés.
·        revoir le projet en cours de la ZAC des Hauts-du-Sénéchal :
o   réaliser une analyse économique du projet, tant dans l’intérêt de la commune que dans celui des acquéreurs de logements ;
o   privilégier une croissance raisonnable et réaliste de la commune, de l’ordre de 25 familles par an ;
o   utiliser les infrastructures existantes :
§  agrandir le groupe scolaire actuel en fonction des besoins ;
§  privilégier le centre-bourg existant ;
§  procéder à un recensement des logements anciens afin d’en réhabiliter une partie.
o   engager une large concertation avec les habitants pour proposer des projets alternatifs à la ZAC, plus en phase avec leurs souhaits, dans le cadre légal.



Mercredi 19 mars 2014

La friche industielle : précisions
Réponse aux commentaires apportés par la liste Juloux

Pour sortir de l’ambiguïté entretenue par M. Juloux dans son blog, nous avons à cœur d’apporter les précisions suivantes :

1. nous tenons à la disposition de tous ceux qui le souhaitent, les comptes-rendus de  réunion ainsi que tous les éléments qui établissent les faits tels qu’ils sont décrits dans la mise au point publiée récemment ;

2. les articles de début janvier 2013 parus dans l’Ouest-France, rédigés par Véronique Galliot, évoquent le côté « nébuleux » du projet, principalement dans son aspect financier, le risque global pour la commune et l’absence de prise en compte de la période de grave crise économique que traverse notre pays ;

3. oui, il s’agit bien d’une erreur de gestion, justement en raison du risque financier que comporte ce projet.
·       L’EPF n’est pas un service gratuit : plus le temps passe, plus le projet est cher pour un acquéreur : c’est un premier risque ;
·       Il faudra bien un jour payer cette acquisition, en sortir : c’est le risque le plus important.

Visiblement, nous n’arrivons pas à faire comprendre à cette équipe qu’il y a un vrai risque, alors que bon nombre de Cloharsiens l’ont parfaitement compris !

4. le marasme dans lequel sont plongés les investissements dans le secteur de  l'hôtellerie-restauration de qualité aurait dû inciter le maire à recevoir les rares personnes privées susceptibles d'assurer un avenir économique à ce lieu. Ce n'est qu'après le refus incompréhensible du maire de les entendre qu'elles ont pris contact avec nous. On ne peut que le déplorer pour la commune.

5.L’erreur de l’acquisition
M. Juloux décide alors d’acquérir la friche, et inscrit au PLU cette zone comme dédiée à un projet hôtelier. La population n’a aucun retour des négociations engagées, si elles existent. Pour ma part, je n’ai jamais changé d’opinion sur la destination optimale pour ce lieu d’exception : devenir un hôtel-restaurant.Je crois qu’il faudra le faire en concertation avec toutes les parties en présence, et non en force comme actuellement. Je pense également qu’il s’agit d’une très mauvaise période – en pleine crise économique – pour acquérir ce terrain : les événements risquent malheureusement de me donner raison. Et je suis persuadé, pour finir, qu’il s’agit d’un risque financier important pour notre commune.


Vendredi 07 mars 2014


Réunion Publique du 07 mars 2014


Dans la soirée du vendredi 7 mars, vous avez été plus de 200 à venir à notre deuxième réunion publique à la salle des fêtes. Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre liste.

Après une présentation des membres de l’équipe, ponctuée chaleureusement par une ovation toute spontanée, Véronique Galliot a exposé en détail notre programme.

Elle s’est livrée à  une analyse de notre point de vue sur le fond des grands dossiers, tels que le projet de ZAC des Hauts-du-Sénéchal, la friche industrielle de Doëlan, l’unité de séchage des algues de Moëlan, le projet d’usine de méthanisation, la culture, etc.  Elle s’est ensuite attachée à répondre très précisément  aux nombreuses questions posées par le public.

Nous sommes à votre disposition pour toute question. N’hésitez pas à utiliser la fiche comportant les coordonnées personnelles de tous les colistiers qui va être distribuée dans la commune ces toutes prochaines heures, comme elle a  été remise à chaque participant à la réunion du 7.

Vous avez également accès à un livret recensant l’ensemble du programme de la liste conduite par Véronique Galliot. Dans ce blog, vous retrouverez la présentation de vendredi  (rubrique « Nos idées pour Clohars »).

Une fois encore, merci pour votre précieux soutien.




Vendredi 07 février 2014


REUNION PUBLIQUE

Grand succès avec une salle comble pour la première réunion publique ce vendredi 07 février où Véronique Galliot avec son équipe présentait le programme « Vivre Ici à Clohars-Carnoet ».



Mercredi 01 janvier 2014

MEILLEURS VŒUX 2014

Toute l’équipe Vivre Ici vous souhaite une excellente année 2014 ! Vœux de santé et de bonheur ! Vœux de victoire aux élections municipales pour notre groupe ! Vœux de nouveau style et nouvelle atmosphère dans notre commune … !



Lundi 30 décembre 2013

Véronique Galliot répond à Jacques Juloux

On ne peut que s’étonner que le maire veuille « rétablir les faits », en les tordant de la sorte.
Prenons le conseil municipal ! L’argument consiste à dire que puisque la plupart des décisions sont prises à l’unanimité, alors la concertation est réelle et les conseillers consultés et associés ! Savez-vous que, du temps de l’Union Soviétique ou de l’Espagne franquiste aussi, les décisions étaient prises à l’unanimité.
Etait-ce de la démocratie ? Je vous laisse juge. Vous observerez que l’exercice vrai de la démocratie donne en général des résultats plus modestes que l’unanimité, certes, mais plus conformes à la diversité d’opinions au sein de la population.

Maintenant les finances locales. Là encore, les faits sont têtus ! Et tordus par le premier magistrat …
La dette est passée de 4,6 millions en 2007 à 6,8 millions fin 2013, (en prenant en compte la dette de 1,9 millions contractée lors du dernier conseil municipal du 19 décembre 2013, prêt dédié à l’assainissement, insuffisamment budgétisé). Par ailleurs, si la vente de Kervenenas n’avait pas eu lieu, nous aurions dû emprunter 1,2 millions supplémentaires : actuellement nous n’avons plus de « bijoux de famille », et un endettement accru de 47%.

Quant à l’autofinancement, il a bel et bien diminué, et cela se démontre facilement.

Les impôts locaux ! Encore une fois, M. Juloux ne dit que la moitié des choses : pas d’augmentation depuis 2 ans, mais des hausses tellement fortes en début de mandat. Jugez par vous-mêmes !
Au cours de ce mandat, la pression fiscale (base et taux des taxes foncière et d’habitation)
aura progressé de 25,5 % ; en moyenne deux fois plus vite que les salaires moyens et trois plus vite que les pensions de retraite. En effet, le  coût de la vie (l’inflation) aura été majoré de 10,1 %, le salaire moyen de 12 % et les pensions de retraite de 8,4 % en moyenne dans le privé et de 9,3 % dans le public.

Ce que M. Juloux omet de dire, c’est que le budget de fonctionnement de 2013 atteindra 4 110 000 €, alors qu’il se situait à 2 935 000 € en 2007. Les dépenses réelles de fonctionnement de la commune auront donc augmenté de 1 175 000 € (40 %) Ainsi,  désormais la commune dépense chaque mois 97 900 € de plus qu’en 2007. Quand la commune dépensait alors 100€, elle en dépense 140 aujourd’hui pour son fonctionnement.

Une information sincère aurait éclairé les Cloharsiens depuis longtemps sur cette gestion qui n’a pas été rigoureuse, tandis que la dépense, elle, a été… vigoureuse. Ces éléments sont factuels, à la disposition de tous, et il est malheureusement impossible de les contredire, car les faits sont têtus, et les dépenses, bien réelles …



Mardi 17 décembre 2013


À PROPOS DE GESTION…
TOUT CE QUI AURAIT DÛ VOUS ÊTRE DIT.
DÉCEMBRE 2013.


En ces temps d’instabilité économique et de lassitude fiscale, la population doute de la bonne utilisation des

impôts. L’efficience de la dépense publique n’est pas toujours perceptible. C’est regrettable, car néfaste au

consentement à l’impôt et donc cause d’affaiblissement de l’esprit de solidarité. Malheureusement la gestion

des finances de notre commune n’est pas l’idéal susceptible de rapprocher élus et population.

On nous avait promis une gestion « transparente et rigoureuse », servie par des taux d’imposition et des tarifs municipaux cohérents avec l’inflation.



Percevez-vous la gestion comme étant transparente ? Une information sincère vous éclairerait sans doute.

Une information sincère vous permettrait peut-être de comprendre pourquoi malgré certains transferts de
compétences vers la Cocopaq les dépenses de la commune n’ont cessé de grimper (nautisme et surveillance
des zones de baignade, tourisme, culture, accueil de loisirs sans hébergement - ALSH, économie).
Une information sincère vous permettrait de savoir combien coûte le fonctionnement de la médiathèque. La
mairie annonce 25 000 €/an. Surprenant, alors qu’une approche analytique, donc limpide, nous informerait
qu’aux frais de renouvellement des oeuvres mises à disposition s’ajoutent ceux afférents aux salaires, aux
charges sociales, aux dépenses de chauffage, d’éclairage, d’assurances, de téléphonie, d’Internet, d’entretien, etc.

Une information sincère vous permettrait de savoir que la médiathèque n’a pas coûté 1 million d’euros,
comme tente de le faire accroire la majorité, mais plus du double. Faites l’addition : travaux, frais d’étude et
de maîtrise d’oeuvre : 1 087 536 €, achat du local : 270 000 €, frais de notaire : 25 000 €, achat du fonds
documentaire : 259 911€, informatique : 43 217 €, mobilier : 191 655 € ; à ces dépenses devraient s’ajouter
155 000 € de salaires et charges sociales du personnel recruté en 2010, 2011 et 2012, donc bien avant
l’ouverture de l’établissement. Soit un total de 2 032 321 € (non compris l’achat de terrains pour les parkings et la voirie et travaux y afférents : 215 000€). Comparez cette somme avec celle évoquée dans l’article d’Ouest-France du 22 novembre 2013 relatif à la future médiathèque de Rédéné (de l’ordre de 600 000 € pour une commune de 2 900 habitants, 1 300 de moins qu’à Clohars). Le luxe a un prix. Au fait, quand la population a-t-elle été consultée sur le choix entre cet investissement surdimensionné et un autre adapté aux besoins et peut-être plus riche en oeuvres ?

Une information sincère vous permettrait de savoir pourquoi les 70 000 € consacrés à la surveillance des zones de baignade de Clohars n’ont pas été transférés à la Cocopaq en même temps que la compétence elle-même.

Une information sincère vous permettrait de savoir pourquoi la digue de protection de Doëlan n’a pas été
réparée. Combien coûtera ce retard ?

Percevez-vous la gestion comme étant rigoureuse ?

La dette. Là aussi la transparence, la sincérité, seraient les bienvenues. La dette a-t-elle baissé, comme
l’affirme le maire ? Jugez vous-même. À la fin 2007, elle s’élevait à 4 600 000 € (1790 €/contribuable). À la fin 2012, elle s’établissait à 3 800 000 € (1479 €/contribuable). Cette baisse passagère a été obtenue grâce au non recours à l’emprunt rendu possible par la vente pour 1 200 000 € de la réserve foncière fin 2011. Ce qui signifie que sans cette vente, la dette aurait été de 5 000 000 € en 2012. À la fin de 2013, la dette atteindra 4 900 000€. (1885€ /contribuable) (cf. annonce du maire en réunion du conseil municipal du 26 février 2013).

Enfin, sachons que le financement éventuel de l’acquisition du site de la friche industrielle de Doëlan (l’ex-usine « Capitaine-Cook ») pour 970 000 €, soit 373 €/contribuable, pourrait à terme accentuer l’endettement, dans l’éventualité d’une absence d’investisseurs.

Peut-on croire M. Juloux lorsqu’il affirme que « nos finances locales sont solides et au plus haut » ?

Solides ? Les perspectives d’évolution de la dette évoquées ci-dessus ne nous font pas partager cet optimisme.
Méthode Coué ou proximité des municipales ?

Au plus haut ? Assurément, les dépenses le sont. Jugez vous-même.

Le budget de fonctionnement de 2013 atteindra 4 110 000 €, alors qu’il se situait à 2 935 000 € en 2007. Les dépenses réelles de fonctionnement de la commune auront donc augmenté de 1 175 000 € (40 %) (1). Ainsi, désormais la commune dépense chaque mois 97 900 € de plus qu’en 2007. Quand la commune dépensait alors 100€, elle en dépense 140 aujourd’hui pour son fonctionnement.

Les frais de personnel auront progressé pendant cette mandature comme jamais en si peu de temps dans
l’histoire de Clohars : 41,4 % (2) (596 000 € supplémentaires).
Et les frais de communication-action culturelle? Ils ont explosé ! (multipliés par 6 pendant ce mandat).

Et votre train de vie ? Est-il au plus haut ?

Au cours de ce mandat, la pression fiscale (base et taux des taxes foncière et d’habitation) aura progressé de
25,5 % ; en moyenne deux fois plus vite que les salaires moyens et trois plus vite que les pensions de retraite.
En effet, le coût de la vie (l’inflation) aura été majoré de 10,1 %, le salaire moyen de 12 % et les pensions de
retraite de 8,4 % en moyenne dans le privé et de 9,3 % dans le public.

La gestion n’a pas été rigoureuse, tandis que la dépense a été… vigoureuse. Tout cela révèle un déni de la
réalité des difficultés économiques actuelles. Déni douloureusement vécu par la plupart des contribuables.
Et ce n’est pas la distinction entre autofinancement et subventions – dans les deux cas des impôts – qui sera
de nature à les consoler.

Et demain ?
Faut-il se désespérer ? Faut-il se résigner à l’immobilisme ? Non, à condition d’emprunter enfin un chemin
vertueux pour gérer les finances de la commune, concilier équité et efficience de la dépense publique, qu’il
s’agisse des budgets de fonctionnement ou de ceux consacrés à l’investissement.
Des choix seront à faire en fonction de priorités objectives et de la conjoncture, en particulier pour favoriser
l’installation d’entreprises. Des dépenses existent que la commune peut réduire tout en préservant la qualité
du service rendu à la population. Les dotations de l’Etat diminuent et elles ne recouvreront jamais leur niveau
de 2010 et 2011. Lorsque les ressources baissent, certaines dépenses de fonctionnement doivent suivre la
même pente, de même que les investissements doivent être adaptés au strict besoin. À ces conditions il sera
possible d’évoquer avec justesse « la bonne gestion de notre bien commun, l’argent public ».
Enfin, il est urgent de rechercher des économies par de véritables mutualisations à l’échelon communautaire.

Refus de l’immobilisme, innovation, choix judicieux, volonté de rationaliser les choix budgétaires de la commune et de peser sur l’efficacité des actions de la Cocopaq, tout en favorisant les conditions du développement du tissu économique de la commune, telles sont nos ambitions. Promettre un « bel horizon » c’est bien, regarder audelà de l’horizon c’est mieux, beaucoup mieux et plus prometteur pour l’avenir de Clohars.

(1) Clohars : 33,7 % fin 2012 (Moëlan : 22 % ; Scaër : 14 % ; Bannalec : 8 % ; Quimperlé : 8 % ; Trégunc : 4 % ; Fouesnant : 8 % ; Bénodet : 8 % ; Concarneau : 6 %).
(2) Clohars : 40,6 % fin 2012 (Moëlan : 22 % ; Scaër : 11 % ; Bannalec : 14 % ; Quimperlé : 15 % ; Trégunc : 9 % ; Fouesnant : 35 % ; Bénodet : 27 % ; Concarneau : 10 %).
Sources : comptes administratifs et documents relatifs aux débats d’orientation budgétaire de la commune, comptes-rendus de réunions du conseil municipal, presse locale, Insee.


Lundi 11 novembre 2013

Fin d’un insoutenable suspense...


Candidature de M. Juloux à un deuxième mandat : fin d’un insoutenable suspense.


L’Ouest-France du 08 octobre 2013 met fin à un insoutenable suspense,  M.  Juloux briguera un deuxième mandat. 

Quelques impressions émergent de cette annonce précédée d’un « plébiscite », rien de moins ! L’autosatisfaction domine le propos qui se termine par une affirmation sans le moindre commencement du début d’une démonstration en ce qui concerne les finances. Par ailleurs, il faut attendre la fin de l’article pour qu’il soit question d’équipe, et encore, pour plus tard, comme si le bilan d’une action municipale n’était pas avant tout le résultat d’un travail d’équipe. En gros c’est « moi je ».


Le « plébiscite »


M. Juloux sera donc candidat aux prochaines municipales pour un deuxième mandat, fort du soutien « franc et massif » des adhérents du PS  de Clohars-Carnoët.  « Franc », passons.  En revanche, « massif » paraît massivement exagéré. Plus que d’une masse, il s’agit précisément de la quasi-totalité d’un tout petit groupe qui s’est exprimée en faveur de la candidature de M. Juloux ; soit une vingtaine de personnes.   Pourquoi cette pantalonnade ? M. Juloux, en sa qualité de  maire sortant a la légitimité pour se porter candidat à un nouveau mandat, sans avoir ni à demander la permission ni à organiser un vote dont le résultat est ridiculement présenté comme un triomphe (site du PS de Clohars).



L’autosatisfaction, le « moi je »


Lors de sa déclaration de candidature, le maire sortant affirme qu’il s’est « pleinement impliqué au service de notre commune ».  On ne voit là rien que de très normal. À moins qu’il ait à l’esprit des exemples de maires cloharsiens qui n’auraient pas été totalement dévoués à leur commune ? Plus loin, il évoque la « proximité » et le « dialogue ». S’agissant de la conception du dialogue de M. Juloux, le groupe « Vivre-ici » s’est déjà exprimé "Vous avez dit dialogue". Par ailleurs, il souligne que de nombreux équipements importants ont vu le jour ou ont été rénovés. Oui, mais n’oublions pas que si ce travail a été possible  c’est aussi, un tout  petit peu, quand même, grâce à l’action de ses prédécesseurs. Il ne partait pas d’une feuille blanche ! Il  n’est hélas pas rare de voir un élu s’attribuer tous les mérites et prendre la pose du Créateur. Toutefois, si l’on se place du point de vue de l’honnêteté intellectuelle, et du respect dû à ses concitoyens, il y aurait une certaine élégance à reconnaître au moins que ses devanciers, proches ou plus lointains, ont servi la même cause.  En effet, ayons à l’esprit que ces derniers sont à l’origine de certaines des réalisations dont M. Juloux s’attribue la paternité. Ce thème sera développé plus tard par nos soins,  mais prenons  par exemple  la réserve foncière constituée  à l’initiative des municipalités qui se sont succédé et aussi parce que les Cloharsiens dans leur ensemble ont consenti des efforts. Cette richesse sagement  épargnée n’est-elle pas le socle, la fondation  même de  la construction de nouveaux logements à Clohars ? Enfin, ajouter que toutes ces réalisations et initiatives ont  fait de Clohars « une commune attractive et ouverte », n’est-ce pas vouloir signifier qu’il aura fallu attendre l’avènement de l’équipe municipale actuelle pour que ce soit le cas ? Cette affirmation  déplacée  renseigne sur le manque d’objectivité de M. Juloux. Avant 2008 la commune était-elle un repoussoir replié sur lui-même ? 



Les finances 


Les finances sont très sommairement évoquées ; elles seraient « solides » et « au plus haut ». Solides ? Est-ce vrai ?  L’heure d’une analyse détaillée approche. « Au plus haut », il est exact que les dépenses, elles, ont excessivement progressé, en tout cas hors des limites promises dans la profession de foi de celui qui l’a emporté en 2008.  Les dépenses de fonctionnement, le train de vie de la commune en quelque sorte, ont augmenté à la fin de 2012 de 31,62  % par rapport à la fin 2007 (estimation de 36,6% pour fin 2013). C’est énorme, surtout en temps de crise durable ! Chers lecteurs, futurs électeurs, chers contribuables, comparez et demandez-vous de combien ont augmenté votre salaire, votre traitement, votre pension de retraite, vos factures d’électricité, de chauffage, vos arrêts à la station service, vos loyers, vos impôts sur le revenu, votre taxe d’habitation, votre taxe foncière, votre panier de courses depuis fin 2007 et vous verrez qu’il y a dans cette fuite en avant de quoi s’inquiéter et il est à craindre que le bel horizon promis ne se bouche si M. Juloux était réélu.


Jean-René HERVE


Jeudi 31 octobre 2013

La tempête Christian n'a pas emporté la digue de Doëlan

Digue de Doëlan

L’annonce par le maire d’une subvention du Conseil général pour financer une partie des gros travaux de restauration de la digue de protection du port de Doëlan inspire une remarque, et deux questions :   tant  mieux, Pourquoi si tard ?  combien  aura coûté cette inertie ?

Tant mieux

On pourrait ajouter « enfin »  et  « ça tombe bien » puisque ces gros travaux figureront en priorité dans le programme de la liste « Vivre-ici ». Il est profondément regrettable  que la municipalité actuelle n’ait pas pris ce problème à bras-le-corps dès les premiers pas de sa mandature. L’article consacré à la digue paru dans la dernière livraison du journal municipal n’a que quelques années de retard ! Au passage, on notera qu’il y  est question de « rénovation effective » (???).  Ah, bon, aurait-elle donc pu être fictive ?

L’absolue nécessité de réaliser de gros travaux sur la digue est bien connue, avant même 2008. En particulier, les professionnels de la  mer  doëlanais,  anciens ou en activité, c’est-à-dire les meilleurs connaisseurs du sujet, ainsi que de nombreux observateurs avertis par les professionnels de la navigation, ont eu maintes occasions d’exprimer leurs angoisses sincères et fort compréhensibles, notamment lorsque se produisait un coup de tabac et, pour certains d’entre eux, lors des réunions des instances compétentes.

Osons la question :   le  fait d’avoir communiqué sur le sujet (article intitulé « Doëlan l’oublié » distribué début juillet) et l’approche des élections municipales ne seraient-ils pas pour quelque chose dans cette accélération soudaine, après une course de lenteur digne de la devise de Clohars (« amzer zo ») ?

Pourquoi si tard ?

Les difficultés de financement actuelles n’ont pas été anticipées alors que les prémices de la crise économique se faisaient déjà sentir en 2007, d’une part et que le temps où Doëlan bénéficiait des avantages liés au statut de port de pêche ne  sont plus qu’un souvenir, d’autre part.

Pendant la  présente mandature on ne trouve nulle trace d’un débat structuré étayant une  démarche destinée à différer l’exécution des travaux sur la digue… Quelle discrétion ! Par ailleurs, outre le cas de la digue, on ne connaît pas d’exemple de report de projet important faute de ressources financières de la part de la municipalité actuelle. Dans le cas qui nous occupe, qui nous préoccupe même,  il s’agit pourtant d’un ouvrage de protection d’un site dont tout un chacun s’accorde à penser qu’il exerce un attrait éminemment appréciable en termes d’image et d’économie. Des marges de manœuvre ont-elles été recherchées en réduisant le montant de certains investissements par exemple ? Le doute est permis puisque nous ne sommes pas informés.

Combien aura coûté cette inertie ?

Il apparaît que les pourcentages des subventions varient selon qu’on lit le journal municipal, la presse  ou la lettre adressée fin 2012 aux titulaires de mouillages à Doëlan.

Combien auront coûté ce retard et cette inertie ? À vos calculettes, en partant d’une hypothèse selon laquelle  les travaux auraient pu être réalisés en 2009 ou 2010 et en tenant compte de l’évolution du coût des travaux de génie civil et de l’aggravation accélérée du mauvais état du précieux ouvrage pendant toutes ces années.

Christian Le Thoër


Lundi 28 octobre 2013

Futur hôtel communautaire, un mauvais choix qui va plus que doubler la dépense 


La construction du nouvel hôtel communautaire vient de débuter à Trélivalaire, sur le territoire de la commune de Quimperlé. L’enveloppe destinée à cet investissement s’élève à 10 millions d’euros, sauf surprise bien entendu.

Dans un contexte économique incertain, voire dépressif, il semblerait raisonnable de s’attendre de la part de nos élus intercommunaux à de l’humilité et de la sobriété financière. Que nenni ! Nos « chers » représentants se sont dans un premier temps rapprochés des Papeteries de Mauduit qui projetaient de vendre leur immeuble de bureaux situé près de leur site industriel. L’entreprise quimperloise était disposée à vendre ses locaux adaptables aux besoins de la Cocopaq pour la somme de 2 millions, auxquels s’ajouteraient 2 autres millions consacrés aux nécessaires travaux de transformation. Par conséquent, arithmétiquement parlant, un coût total de 4 millions comparé à un budget de 10 millions. Tout acheteur se dirait qu’il s’agit d’une bonne affaire…

La belle affaire ! Malheureusement, ce projet a échoué, la Cocopaq estimant que détenir une enveloppe de 10 millions signifiait dépenser 10 millions. Détenir = dépenser : une confusion à 6 millions !

Selon un article paru dans le Télégramme du 8 octobre 2013 « les services communautaires, actuellement dispersés sur huit sites, ont rendez-vous ici fin 2015. Fini les locations qui coûtent 146 000 € par an à la Cocopaq ». Donc, nos « chers » élus vont se payer le luxe de jeter par les fenêtres la bagatelle de 40  années de loyer (6 millions/0,146 M).

En tant que citoyens, nous pouvons, nous devons nous interroger et interpeller : notre communauté de communes a-t-elle vocation à gérer et accompagner les communes dans leur développement ou à s’enorgueillir de posséder des locaux flambants neufs et luxueux au mépris de l’argent public ? En ces temps de « ras-le-bol » fiscal, les contribuables ne peuvent même pas se consoler en se disant que s’ils sont fiscalement pressurés au moins leur argent est efficacement utilisé.  Inconsolables !

Gilles MADEC


Mardi 23 octobre 2013

Vous avez dit dialogue ?

Plébiscité  par un vote franc et massif  de 0,5 % de la population, soit 1 % du corps électoral (!!!) pour mener une liste de rassemblement, M. Juloux, maire sortant,
promet, entre autres choses, le dialogue.

Considérons qu’un dialogue n’est ni  un discours ni une conversation, mais qu’un dialogue consiste en un examen croisé des différentes paroles qui toutes engagent leur auteur. Ainsi, un dialogue réussi produit
un diagnostic intégrant tous les arguments des participants et uneconclusion dans laquelle ils se retrouvent tous.

Cela étant posé, il convient de se demander si tous les Cloharsiens, jeunes, âgés, actifs, inactifs, résidents permanents ou secondaires, ouvriers, employés, cadres, entrepreneurs, chômeurs, etc se retrouvent dans les décisions ou les choix suivants :

- implantation de la station d’épuration dans un site dont l’intérêt culturel aurait dû imposer que l’on s’abstienne de commettre une telle faute contre l’image du Pouldu et par conséquent de la commune ;

- édification d’une médiathèque, dont l’utilité ne fait pas de doute, mais à la surface et aux aménagements disproportionnés avec les besoins et les moyens de la commune ;

- abandon de la nécessaire et urgente réfection de la digue de protection du port de Doëlan, joyau dont le renom n’est pas sans influence sur la vie économique d’un territoire qui ne se limite pas aux frontières de la commune ; 

- précipitation à priver les pêcheurs professionnels et les plaisanciers de la possibilité de caréner leurs bateaux à Doëlan sans offrir de solution technique immédiate et pérenne ; 

- adoption des nouveaux rythmes scolaires dans la précipitation dès la rentrée 2013 ;

- hausse brutale des tarifs des mouillages de Doëlan, sans amélioration du service rendu, 

- Décider d'acquérir la friche industrielle de Doëlan pour 1 million d'euros sans écouter les experts du domaine vous expliquer que la période est au repli, au gel des projets, est-ce dialoguer avec les bonnes personnes ou bien s'entêter dans une voie sans issue et porteuse de risques financiers pour les habitants ?

En conclusion,  lorsque le maire promet le dialogue pour son éventuel second mandat, est-il crédible ? (Ouest-France du mardi 08 octobre 2013). Pourquoi ferait-il demain ce qu’il n’a pas fait hier ? Pour dialoguer il ne suffit pas de parler dans les réunions publiques pour dire qu’une idée est bonne parce qu’on l’a eue, mais il faut aussi entendre !


Le Dialogue, nous ne ferons pas qu’en parler, nous le pratiquerons.

Christian LE THOER

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